vendredi 10 janvier 2014

Changement de paradigme

Cela fait maintenant plusieurs mois que je me suis installé.

Je ne le regrette pas un seul instant tant les motifs de satisfaction sont nombreux.
Tout mon temps de travail est désormais consacré à mes clients et à faire en sorte d’en dénicher de nouveaux.

Même si je ne me considère pas comme l’homme le plus organisé de la planète, j’apprécie énormément de pouvoir désormais gérer mon emploi du temps (quasiment) comme bon me semble.

A part quelques rares urgences, je peux (enfin) garantir à mes amis et à mes proches que je serai présent quelques jours plus tard à une heure précise au rendez-vous que nous nous sommes fixés.

Pour autant ; exercer une profession libérale vous oblige à ne pas perdre de vue que même si vous êtes (enfin) devenu votre propre patron, ce sont bien la diligence, l’implication et le professionnalisme dont vous ferez preuve face à vos clients qui vous permettront de les conserver et d’en convaincre de vous confier leurs intérêts.

Dès lors, pas question de faire, ni de dire ce que vous voulez au prétexte que personne ne pourra vous le reprocher.

Etre à son compte et non plus collaborateur, c’est également prendre subitement conscience du coût de choses aussi utiles que du papier, des cartouches d’imprimantes, un loyer et de toutes autres charges diverses et variées indispensables à l’exercice de cette profession.
(Un collaborateur n’a, en effet, pas à payer ce type de frais qui sont directement réglés par le cabinet qui l’emploie).

Même si j’ai d’ores et déjà des clients réguliers qui m’assurent de pouvoir régler chaque mois mes charges fixes,  la crise et la nature, par principe, volatile de la clientèle des avocats me poussent à chercher en permanence de nouveaux relais de croissance.

Parmi les satisfactions plus anecdotiques, il y a celle de pouvoir planifier des vacances à la période qui convient le mieux à mon activité et celle de pouvoir prévoir avec mes clients et prospects des déjeuners qui s’éternisent sans avoir à me préoccuper du fait qu’un associé du cabinet puisse mal prendre la durée « exceptionnelle » de ma pause déjeuner.

Etre à son compte, ce n’est donc pas être libre de tout faire, mais cela reste une façon nouvelle  d’appréhender cette profession (que j’exerce depuis maintenant 6 ans) qui me fait l’apprécier encore plus...

Pourvu que cela dure…et bonne année à tous :)