Ce qu’il y a d’intéressant dans le fait de prendre de l’expérience est qu’il devient possible (du moins en contentieux) de prévoir à l’avance les arguments qui seront développés par la partie adverse.
Vous pouvez même vous prêter au jeu d’indiquer à votre client quelles sont les faiblesses de son dossier que le confrère adverse ne manquera pas de relever. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, sauf agréable surprise pour le client comme pour vous-même, l’argumentaire en réponse (ou en demande) est, en effet, bien souvent le même.
Quand cela fait deux ans et demi que vous exercez, les problématiques que vous avez traitées ont tendance à se poser à nouveau. Dès lors, vous devenez progressivement « un spécialiste » d’une ou plusieurs questions de droit spécifiques à votre spécialité.
L’avantage indéniable de cette situation tient dans le temps que vous prenez pour réaliser le travail que l’on vous confie. Dans ce laps de temps toujours plus court, la qualité et la forme du travail réalisé se bonifient.
C’est donc tout bénéf’ pour vous, pour le client, mais aussi pour le cabinet qui vous emploie. C’est d’ailleurs l'une des raisons pour lesquelles l’un des profils les plus recherchés sur le marché est celui de l’avocat junior de 2/3 ans d’expérience.
Il en a suffisamment pour pouvoir travailler quasiment seul et ce de façon efficace, tout en restant abordable en termes de rétrocession d’honoraires.
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