Quasiment toutes les fois où je discute avec des confrères de la profession d’avocat, le débat finit par s’orienter vers une question de gestion du temps.
Celui qui gagne bien (voire très bien) sa vie en tant que collaborateur d’un cabinet anglo-saxon dira regretter quelque peu de ne pas avoir la possibilité, eu égard à ses horaires, d’envisager, ne serait-ce qu’une seconde, de développer une quelconque clientèle personnelle.
Celui qui gagne beaucoup moins bien sa vie en tant que collaborateur d’une petite ou moyenne structure aimerait avoir plus de temps à consacrer à sa clientèle personnelle et ainsi compenser quelque peu l’écart qui le sépare de ses confrères de gros cabinets.
Reste que quelque soit la configuration, vous vous retrouvez assez souvent devant le constat suivant : dans ce métier, il faut abattre (sauf rares exceptions) beaucoup de travail et y consacrer un temps considérable pour espérer bien (voire très bien) gagner sa vie.
Dans ce cas de figure, ce n’est finalement plus le temps pour développer sa clientèle personnelle qui vient à manquer, mais celui consacré à sa vie privée.
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Il y a 1 an