Depuis que je me suis lancé dans le droit, mes amis et connaissances, qui n’ont pas suivi ce type d’études, n’ont jamais vraiment hésité à faire appel à moi pour me présenter le problème juridique auquel ils étaient confrontés.
Dans l’imaginaire collectif, un étudiant en droit connaît toutes les lois par cœur, a réponse à toutes les questions qu’on est susceptible de lui poser et ce que quel soit le domaine du droit sur lequel on l’interroge.
Hormis le fait que cela soit inexact, passer brusquement d’étudiant en droit à avocat a tendance à pousser ces mêmes amis, connaissances et tout votre entourage proche ou moins proche à vous solliciter pour que vous répondiez aux questions qu’ils se posent.
Dans l’absolu, c’est une bonne nouvelle pour qui s’est engagé dans un métier afin de défendre et conseiller des clients, mais c’est sans compter sur certains d’entre eux qui, bien conscients que donner des conseils juridiques est devenu votre métier, essayent désormais de placer les questions auxquelles ils sont confrontés au détour d’une conversation anodine de façon à ce que vous leur donniez la réponse la plus complète possible, sans qu’ils aient à vous payer pour autant.
Emporté par la fougue, j’ai bien souvent donné la réponse qu’ils attendaient à mes interlocuteurs.
Après bientôt deux ans d’expérience dans ce métier, cela s’avère être de moins en moins souvent le cas...
J’invite, dès que possible, celui qui s'adressse à moi à venir me parler de tout cela en détails dans le cadre d’un rendez-vous fixé au cabinet.
L'occasion de lui faire savoir qu'être avocat est...aussi un métier.
Le droit de mentir n’existe pas
Il y a 6 jours