Cela fait maintenant plusieurs
mois que je me suis installé.
Je ne le regrette pas un seul
instant tant les motifs de satisfaction sont nombreux.
Tout mon temps de travail est
désormais consacré à mes clients et à faire en sorte d’en dénicher de nouveaux.
Même si je ne me considère pas
comme l’homme le plus organisé de la planète, j’apprécie énormément de pouvoir désormais
gérer mon emploi du temps (quasiment) comme bon me semble.
A part quelques rares urgences,
je peux (enfin) garantir à mes amis et à mes proches que je serai présent
quelques jours plus tard à une heure précise au rendez-vous que nous nous sommes
fixés.
Pour autant ; exercer une
profession libérale vous oblige à ne pas perdre de vue que même si vous êtes (enfin)
devenu votre propre patron, ce sont bien la diligence, l’implication et le
professionnalisme dont vous ferez preuve face à vos clients qui vous
permettront de les conserver et d’en convaincre de vous confier leurs intérêts.
Dès lors, pas question de faire, ni
de dire ce que vous voulez au prétexte que personne ne pourra vous le
reprocher.
Etre à son compte et non plus
collaborateur, c’est également prendre subitement conscience du coût de choses
aussi utiles que du papier, des cartouches d’imprimantes, un loyer et de toutes
autres charges diverses et variées indispensables à l’exercice de cette
profession.
(Un collaborateur n’a, en effet,
pas à payer ce type de frais qui sont directement réglés par le cabinet qui
l’emploie).
Même si j’ai d’ores et déjà des clients
réguliers qui m’assurent de pouvoir régler
chaque mois mes charges fixes, la crise
et la nature, par principe, volatile de la clientèle des avocats me poussent à chercher en
permanence de nouveaux relais de croissance.
Parmi les satisfactions plus
anecdotiques, il y a celle de pouvoir planifier des vacances à la période qui
convient le mieux à mon activité et celle de pouvoir prévoir avec mes clients et
prospects des déjeuners qui s’éternisent sans avoir à me préoccuper du fait qu’un associé du cabinet puisse mal prendre la durée « exceptionnelle »
de ma pause déjeuner.
Etre à son compte, ce n’est donc pas
être libre de tout faire, mais cela reste une façon nouvelle d’appréhender cette profession (que j’exerce
depuis maintenant 6 ans) qui me fait l’apprécier encore plus...
Pourvu que cela dure…et bonne
année à tous :)