J'ai cru comprendre, à travers une récente déclaration de notre premier
ministre, que "l'année 2015 sera celle du retour de la
croissance", mais force est de constater qu'elle tarde à se manifester
en ce début d'année.
Même si pour des raisons pratiques liées au fait que j'ai prêté serment
l'année du début de la crise (2008), je ne peux pas prétendre pouvoir
faire la différence entre l'avant et l'après crise, je reconnais une
forme de crispation sur les honoraires tant chez certains particuliers
que chez certaines des entreprises que j'accompagne juridiquement.
Les clients tentent régulièrement de négocier tant les honoraires que des échéanciers de paiement.
Et ce, parfois au motif qu'ils subissent
eux-mêmes des retards de paiement de la part de leurs propres clients.
Dans ce contexte, je suis satisfait d'être parvenu à fidéliser, à
travers les années, une poignée de clients fidèles (et bons payeurs) qui
permettent, par la fréquence de leurs demandes ainsi que par la rapidité
avec laquelle ils règlent les factures, de payer une grande partie des
charges inhérentes au fonctionnement de ma petite entreprise.
Sans pouvoir être encore en mesure de savoir quel serait le
fonctionnement idéal de ma structure, je suis d'avis que le succès d'un
cabinet tient à un savant mélange entre une base fidèle de clients (le
plus souvent des entreprises au motif qu'il est rare que des
particuliers aient des problèmes juridiques récurrents) et une clientèle
plus ponctuelle mais aussi plus nombreuse.
On dit souvent de l'activité d'un cabinet qu'elle est sinusoïdale ; ce qui s'avère incontestable.
J'aime à penser qu'une bonne gestion consiste à faire en sorte que le
moment du plus bas de la courbe puisse correspondre à un niveau acceptable,
notamment grâce à un socle de clients fidèles...
jeudi 26 mars 2015
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