jeudi 22 avril 2010

Spécialiste à tendance généraliste

Je suis un avocat que l’on pourrait qualifier de spécialisé. Les associés et collaborateurs de mon cabinet sont placés par pôles d’activités et n’interviennent quasiment que sur des questions qui concernent les domaines du droit pour lesquels ils sont spécialisés.

Ce n’est donc que par l’intermédiaire de quelques dossiers personnels que je peux me confronter, notamment par goût pour le contentieux, à des matières différentes.

Sauf les cas où je préfère ne pas intervenir parce que j’estime que l’affaire est trop technique pour que je m’y risque et que j’engage, par la même occasion, ma responsabilité professionnelle, j’accepte de plus en plus souvent de défendre des clients qui me sollicitent sur des dossiers qui sont plutôt hors de mon domaine de spécialité et qui nécessitent que je consacre du temps à revoir mes fondamentaux.

Si le dossier s’avérait plus technique que ce que j’imaginais au moment où je l’ai accepté, il me reste la possibilité de sous-traiter tout ou partie du dossier à un ami confrère ou de lui demander quelques conseils.

L’avocat, même spécialisé, est à l’origine un juriste susceptible de traiter des dossiers dans tous les domaines du droit. Le tout est qu’il ait le temps matériel de le faire correctement.

Au moment de la plaidoirie, que l’on intervienne ou non dans son domaine de prédilection, l’objectif reste le même…Faire de son mieux pour convaincre les juges que les arguments que l’on avance sont valables, à l’inverse de ceux de la partie adverse.

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