jeudi 14 octobre 2010

Travailler plus pour gagner plus (acte II)

J’avais écrit sur mon ancien blog, il y a un peu plus de 3 ans, un post insistant sur le fait que ce métier vérifiait l’adage du Président de la République selon lequel plus vous acceptez de travailler et plus vous êtes susceptibles de gagner de l’argent.

Cette donnée, bien intégrée par l’élève-avocat que j’étais, l’est d’autant plus par l’avocat que je suis actuellement.

Je n’ai qu’à discuter avec mes confrères pour m’en assurer.

Ceux qui travaillent dans des structures anglo-saxonnes n’ont pas (ou très peu) de clientèle personnelle, faute de temps pour s’y consacrer, mais peuvent prétendre à une rétrocession d’honoraires qui les dispense d’avoir à vraiment se préoccuper du fait d’en développer une.

A côté d’eux, on retrouve ceux qui, en petite ou moyenne structure, ont d’ordinaire (un peu voire beaucoup) plus de temps pour se consacrer à de la clientèle personnelle.

Même si je ne connais pas l’ensemble des grilles de rétrocession d’honoraires des cabinets parisiens, force est de constater qu’il y a souvent une différence du simple au double (voire triple) entre ce que les grosses structures sont en mesure de verser à leurs collaborateurs juniors et ce que les petites ou moyennes structures peuvent leur verser.

Accepter d’aller dans l’une ou l’autre de ces structures relève donc du choix de vie entre travailler beaucoup et gagner raisonnablement sa vie (petite ou moyenne structure) et gagner beaucoup plus en travaillant….beaucoup plus (structure anglo-saxonne) avec ce que cela implique en termes d’investissement en temps.

Mais quelle que soit l’option pour laquelle vous optez, gagner plus impliquera toujours d’accepter de travailler plus.

Ce qui, pour une profession libérale, paraît somme toute assez logique...

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