Parmi les choses que je constate et qui semblent aller de soi quand on y
réfléchit bien, il y a celles qui tiennent au fait que plus vous trouvez de
temps à consacrer à un dossier et plus la qualité de votre travail s’en
ressentira.
Ce n’est pas parce que c’est simple à concevoir que c’est, pour autant, facile
à appliquer.
Etant donné que l’activité de collaborateur vous amène à être chroniquement
débordé, gérer, à côté de cela, vos propres clients en prenant le temps de
faire le travail le plus rigoureux et le plus élaboré possible n’est pas chose
aisée.
L’astuce, si on peut
vraiment utiliser ce terme, consiste à prendre des dossiers personnels en
tentant de ne pas dépasser la taille critique au delà de laquelle vous commencerez
à tout faire mal ou …moyennement bien.
Même si cela est plus
facile à dire qu’à faire, il faut parfois savoir refuser des dossiers
personnels qui, une fois passé l’engouement du début, se révèleront rapidement
très chronophages et donc fort préjudiciables au reste de votre activité.
Ce juste équilibre
devient plus évident à trouver après plus ou moins 4 ans d’expérience ;
moment où vous percevez beaucoup mieux qu’à vos débuts combien d’heures il sera
nécessaire de passer sur chacun des dossiers qui vous sont proposés et si oui
ou non il est envisageable que vous les ajoutiez à votre charge de travail.
Il est d’ailleurs
amusant de constater que plus vous décidez de vous consacrer à un nombre limité
de clients réguliers et plus vous réussissez à convaincre ces derniers que vous
êtes un avocat disponible, rigoureux et diligent, ce qui aura pour conséquence
immédiate qu'ils décideront de vous solliciter pour du travail, certes,
supplémentaire, mais qui aura l’avantage de ne pas accroitre le nombre de vos
interlocuteurs clients.
Ce qui dans des journées
où il n’est pas rare que vous receviez près d'une quizaine de coup de fil de clients
(cabinets et personnels) différents peut avoir son importance sur votre état de
forme en fin de journée.
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