mercredi 31 mars 2010

18 mois dans la peau d’un avocat

J’avais intitulé mon précédent blog « 18 mois pour savoir ou le journal d’un élève-avocat ». J’étais alors convaincu qu’à l’issue des 18 mois de formation à l’EFB, j’aurais la réponse à la question de savoir si ce métier était fait pour moi.

À l’aube de mon 18ème mois de collaboration, je mesure le chemin parcouru depuis mes débuts.

J’ai déjà pu dire ici que je me sentais plus à l’aise et plus légitime qu’il y a un an et demi de cela, tant dans les consultations et autres conclusions que je rédige que lors de mes plaidoiries.

L’une des conséquences directes de cette assurance que j’ai pu prendre au fil du temps tient maintenant dans le fait que j’aspire à travailler consciencieusement pour le cabinet qui m’emploie tout en dégageant de plus en plus de temps pour travailler pour mes propres clients.

J’apprécie l’idée qu’un client puisse me solliciter pour trouver une issue à un problème qui lui semblait jusqu’ici insoluble…et ce, encore plus quand c’est mon propre client.

Je garde néanmoins à l’esprit que la cliente personnelle est un sujet tabou au sein de nombreux cabinets. Personne n’est vraiment contre parce qu’il est interdit de s’opposer à ce qu’un collaborateur libéral en développe, mais en pratique de nombreux cabinets perçoivent mal que leurs collaborateurs puissent en avoir et surtout dégagent du temps, durant la journée, pour s’en occuper.
Dans ce cas de figure, libre à vous d'y consacrer vos soirs et vos week-end.

Ces 18 mois ont contribué à conforter quelques-unes de mes certitudes et quelques-uns de mes doutes.

Le métier en lui-même, malgré ses défauts et inconvénients, me séduit toujours autant, sinon plus qu'avant.

Il est incontestablement surprenant, régulièrement épuisant, mais très souvent passionnant…

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