lundi 10 mai 2010

24h dans une journée

Ce métier a ceci de particulier qu’il est imprévisible. Vous pouvez passer de peu chargé (c’est rare) à overbooké (plus fréquent) en l’espace d’un instant et ce, au gré des sollicitations, tant des clients du cabinet ou de vos propres clients.

Vous avez beau chercher à vous organiser et à devancer les sollicitations des clients, vous ne pouvez rien au fait que, ce sont ont eux qui décident (bien souvent à la dernière minute) quand un dossier ou une question passe de « non utile » à « très urgent ».

Le fait que vous ayez pu les alerter, des semaines auparavant, sur l’intérêt de traiter telle ou telle question et de s’intéresser à tel ou tel dossier n’y changera rien. Ce sont eux qui donnent le tempo puisque le traitement par l’avocat d’un dossier, d’une question ou d’un contentieux ne peut débuter qu’à partir du moment où le client le mandate expressément pour le faire.

La gestion des urgences est donc partie prenante de cette profession. Mieux vaut pouvoir s’y faire, voire aimer travailler dans ces conditions, tant ce cas de figure à un caractère récurrent.

Les urgences se gèrent quasiment toujours de la même façon. Il faut savoir travailler vite et bien et trouver du temps, quand le temps manque déjà considérablement.

Cela revient inéluctablement à allonger ses journées en finissant plus tard et/ou à rapporter du travail à la maison pour pouvoir travailler dessus le week-end.

L'adaptabilité est une qualité très prisée dans cette profession...et pour cause.

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