jeudi 6 novembre 2008

Je le jure

J'ai donc prêté serment.

Après avoir été invité par le bureau de l'Ordre à ne surtout pas faire venir plus de deux invités, force est de reconnaître que cette règle n'a quasiment pas été respectée.

La salle était donc pleine et vous avez intérêt à demander à vos invités de venir vers 11h30 (sachant que la prestation de serment commence à 13h15) pour qu'ils aient une bonne place dans la file d'attente et qu'ils puissent se positionner où bon leur semble une fois entrés dans la salle.

Nous sommes, quant à nous, attendus dès 12h à la bibliothèque de l'Ordre afin de se préparer, prendre des photos et se faire prêter un nœud papillon ainsi qu'une épitoge herminée.

Nous sommes ensuite dirigés, par l'huissier de l'Ordre, deux par deux et en file indienne dans une ambiance solennelle mais ultra détendue (sic) vers la 1ère chambre de la cour d'appel devant laquelle nos familles nous attendent.

Après avoir été placés par ordre alphabétique et avoir écouté quelques conseils visant à ce que soit respectée la solennité de la cérémonie, les invités entrent dans la salle.

Nous écoutons le premier président de cour d'appel ainsi que les réquisitions de l'avocat général puis nous avançons l'un après l'autre à l'appel de notre nom, levons la main droite avant de dire, je le jure.

Ainsi se termine la première partie de la cérémonie à l'issue de laquelle la famille est invitée à rejoindre les avocats (puisque désormais c'est ainsi qu'il faut nous appeler) à la bibliothèque de l'Ordre pour un discours du bâtonnier et pour y recevoir les documents nécessaires à notre début d'activité.

Cette seconde cérémonie est, pour les proches, plus intéressante à vivre que la précédente. Les nombreuses notes d'humour, les discours plus personnalisées et l'ambiance plus conviviale y sont pour beaucoup.

Après avoir pris les photos d'usage avec une famille fière comme jamais elle ne l'a été, j'ai dû (comme beaucoup de mes tous nouveaux confrères)...retourner au cabinet pour terminer un dossier.

Mais ça, c'est une autre histoire...

Aucun commentaire: