dimanche 30 novembre 2008

En pratique…

Plus le temps passe et plus je suis convaincu que ce métier demande une réelle capacité d'adaptation, notamment face aux situations d'urgence.

La tâche d'un collaborateur consiste bien souvent à travailler sur un ou plusieurs dossiers confiés par un ou plusieurs associés du cabinet (lesquels dossiers étant identifiés comme urgent de par les délais accordés pour les terminer) avant de voir arriver une urgence définie expressément par un autre associé comme étant encore plus urgente que les précédentes (puisqu'à terminer le jour même et parfois dans les 5 ou 6 heures qui suivent).

Résultat des courses, vous devez gérer au mieux cette situation qui veut que tout doit toujours être remis aux différents intéressés dans les temps mais que le temps qui vous était accordé pour le faire a subitement fondu comme neige au soleil.

C'est là que la communication au sein du cabinet est utile.

Si les informations circulent entre ceux qui vous ont confié du travail à réaliser et que vous savez qu'il vous sera impossible de tout terminer dans les temps (sauf à y passer des nuits entières), vous pourrez plus facilement refuser le travail que l’on tente de vous confier.

Si ce n'est pas le cas, il deviendra beaucoup plus difficile d'expliquer votre refus sans froisser les susceptibilités des uns et des autres.

Et dire qu'en théorie votre statut de collaborateur libéral fait que vous devriez être en mesure de trouver du temps pour développer votre clientèle personnelle...

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