mardi 7 avril 2009

La loterie nationale

Cela fait quasiment 6 mois que je suis collaborateur. J’ai une bonne image générale des collaborateurs et associés du cabinet dans lequel j’exerce, beaucoup d’estime pour certains et de l’admiration pour d’autres.

Je reste quand même stupéfait quand je croise des camarades de promo. Certains me parlent de conditions de travail toutes plus « abracadabrantesques » les unes que les autres.

Hormis ceux qui n’ont pas encore trouvé (crise oblige) la moindre collaboration, quelques-uns de mes amis ont déjà changé une fois de cabinet depuis l’obtention de notre diplôme en octobre dernier.

Les raisons sont assez variées. Un patron exagérément sévère, des tâches confiées qui sont proches de celles que l’on confierait à une secrétaire, une ambiance pourrie, des factures d’honoraires réglées le 15 du mois suivant après les avoir quémandées plusieurs jours d’affilée, une pression de tous les instants, des horaires hallucinants, des semaines qui comptent 7 jours de travail effectif ou encore peu, voire aucune reconnaissance pour le travail abattu.

Je ne vis quasiment rien de tout cela, mais je comprends tout à fait que certains puissent, dans ces conditions, décider de jeter l’éponge et tentent d’aller voir si l’herbe est plus verte aillleurs.

Le principe voudrait que ceux qui cèdent sous la pression ne seraient finalement pas faits pour ce métier. Le problème est que ce métier se pratique de façon totalement différente d’un cabinet à l’autre et que la pression peut être quasi-inexistante dans l’un et omniprésente dans l’autre.

J’en avais parlé sur mon ancien blog
, mais je conseille vivement aux élèves-avocats qui sont aujourd’hui en stage final d'aller faire un tour sur le site stagescritics.com.

Même s’il est impossible de savoir si tout ce qui y est dit est vrai (anonymat oblige) la consultation de ce site devrait vous permettre d’être moins surpris par la réalité du métier lorsque viendra l’heure de devenir un collaborateur.

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