lundi 13 octobre 2008

C'est la crise ma bonne dame !

Le mot est, en ce moment, dans toutes les bouches et chacun y va de sa petite analyse. Tout le monde se sent concerné ou menacé par elle, mais que signifie-t-elle pour les avocats ?

Je ne peux en fait parler qu'en tant que tout jeune avocat mais il semble difficile de nier le fait que l'activité des cabinets subisse, elle aussi, de plein fouet la crise.

Celle des subprimes dans sa version 2007 avait déjà considérablement ralenti l'activité de certains gros cabinets notamment dans leurs départements fusions acquisitions ainsi que droits bancaire et financier.

La crise version 2.0 qui a fait son apparition depuis quelques semaines précipitant par le fond de grandes banques mondiales signent quant à elle l'arrivée d'un séisme qui touche ou touchera par ricochet les cabinets d’avocats de toutes tailles et bien au delà bien au delà des spécialités susvisées.

La baisse d'activité pousse d’ores et déjà les gros cabinets à beaucoup moins recruter que d'ordinaire à la même période de l'année voire à virer des collaborateurs juniors et seniors déjà en place. Tous les cabinets ne sont cependant pas touchés de la même façon.

Il restera toujours des domaines du droit liés notamment au judiciaire qui ne subiront sans doute jamais la crise en raison du fait que l'on aura toujours besoin d’un avocat pour se défendre et pour régler des conflits devant un tribunal. Quant à l'activité de conseil, les actes juridiques liés à l'activité d'une entreprise nécessiteront toujours qu'un avocat se penche sur la question même si leur quantité risque désormais d'être réduite autour de ce qu'il y a d'essentiel.

En guise de bienvenue dans la profession, il est difficile de nier que la crise tend les bras aux nouveaux avocats dont je fais partie.

Comme pour tout le monde, il faudra faire avec en tentant de s'adapter au mieux à celle que personne n'a vu venir et dont bien malin sera celui qui saura prévoir quand elle prendra fin…

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