vendredi 24 octobre 2008

Une question d'us et coutumes

Je viens de terminer ma deuxième semaine de travail dans la peau d'un collaborateur sur le constat suivant. Plus qu'un travail nickel et irréprochable, le cabinet attend de moi un investissement personnel à la hauteur.

Celui-ci peut se présenter de différentes façons :

- Faire des suggestions et proposer des solutions pertinentes aux problèmes posés dans les dossiers que le cabinet doit traiter.

- Ne pas hésiter à venir tôt et à partir tard pour facturer plus et (faire) gagner plus au cabinet mais aussi pour permettre aux collaborateurs déjà en place d'être en partie libérés d'une charge de travail devenue importante (croissance de la clientèle du cabinet oblige).

La théorie veut que le collaborateur libéral puisse décider seul de son emploi du temps et qu'il ait le temps nécessaire pour développer sa clientèle personnelle, ceci en veillant bien à gèrer correctement les dossiers qu'on lui demande de traiter pour le cabinet.

En pratique, cela diffère selon les cabinets de la place de Paris. Ceux qui paient déjà grassement leurs collaborateurs (plus de 6000 euros brut par mois) attendent d'eux un investissement total, maximum...et parfois sans limite.

À part quelques exceptions, qui sont aussi là pour confirmer la règle, ceux-là n'auront pas de clientèle personnelle avant plusieurs années faute de temps pour s'en occuper. Afin de ne pas tomber dans la caricature, je tiens à préciser que certaines associés de structures qui paient pourtant 3 fois moins leurs collaborateurs prennent parfois très mal le fait qu'ils « osent » se consacrer à autre chose qu'aux dossiers du cabinet.

D'où l'intérêt, avant de signer une collaboration, de se renseigner un minimum sur la structure que l'on souhaite intégrer et sur la politique du cabinet notamment à cet égard.

Sur ce point, comme sur d'autres, je suis assez satisfait.

Pourvu que ça dure...

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