lundi 9 mars 2009

Un métier formidable dans une conjoncture qui l’est moins

Actualité oblige, il m’arrive régulièrement de revenir sur la crise au sein des cabinets d’avocats, laissant parfois de côté le plaisir réel que j’éprouve à exercer ce métier.

Cette profession reste très agréable à exercer. Vous vous posez constamment des questions, vous tentez de trouver des réponses, vous cherchez à trouver des accords, vous recevez de nouveaux clients perdus qui vous demandent de les guider, vous répondez à de nouvelles questions et, cerise sur le gâteau, vous plaidez.

La plaidoirie est, pour l’heure, mon exercice favori. C’est ce moment où vous pouvez dire à haute voix ce sur quoi vous travaillez depuis des semaines face à des juges que vous devez absolument convaincre du fait qu’il n’y a qu’une seule et unique façon d'envisager cette affaire...La vôtre.

Il y a quelques jours, j'ai gagné la première affaire que j’ai eu à plaider pour le compte du cabinet. Assez égoïstement, j’ai donc la satisfaction d’avoir gagné la toute première affaire que j’ai eu à plaider dans ma carrière.

Même si j’ai appris à me méfier des bonnes impressions lors des audiences et à ne surtout pas vendre la peau de l’affaire avant que le verdict ait été prononcé, j’avais bon espoir que les juges fassent droit à mes demandes. Le sentiment que j’ai éprouvé en lisant la décision était assez unique.

J'ai à peine le temps de savourer cette victoire que mon calendrier de procédure me signale que cette affaire n’est que la première d’une longue série et que certains dossiers risquent malheureusement de ne pas connaître la même issue.

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