mercredi 6 janvier 2010

C’est pour quand, déjà, la fin de la crise ?

Personne n’a vu venir le début de la crise. Dans ces conditions, plus personne (ou presque) ne se hasarde à donner des prévisions quant à sa fin.

2010, 2011, 2012…2015, peut-être ?

Refroidis par la cure d’amaigrissement contrainte et forcée à laquelle certains cabinets d’avocats ont dû s’astreindre dans le courant de l’année 2009, ils ne sont pas nombreux à avoir recruté comme ils ont pu le faire durant les années qui ont précédé la crise.

Même si je n’ai aucune idée des pourcentages exacts, les quelques échos que j’ai laissent entendre que le plein emploi des diplômés du CAPA, année 2009, n’est pas d’actualité…loin s’en faut.

La crise a encouragé les départs d’associés, notamment dans les spécialités réputées les plus touchées par la baisse d’activité (fusac, immobilier, etc.)
L’atmosphère est telle que les structures peu ou pas touchées par la crise en sont venues à provisionner dans l’attente de jours meilleurs et à ne pas embaucher de peur que cette crise les touche à leur tour.

Seuls les cabinets d’avocats débordés parce que spécialisés dans des domaines d’activités qui profitent traditionnellement des périodes de crise (droit social, procédures collectives, etc.) ou encore ceux qui ont vu bondir leur activité grâce à l’exode des « riches » clients institutionnels vers eux pour des raisons liées à une recherche de réduction des coûts, se hasardent encore à embaucher massivement de façon à répondre à une demande sans cesse croissante.

La crise a donc des répercussions sur les cabinets d’avocats, comme elle en a d’ailleurs sur l’ensemble de l’économie.
Vivement que la crise prenne fin. Vivement 201?

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