lundi 11 janvier 2010

Le client idéal

J’ai déjà eu quelques clients personnels depuis mes débuts d’avocats.
J’ai déjà eu affaire au client pour qui vous travaillez, qui promet en permanence qu’il vous paiera, mais qui ne paie finalement jamais.

Mais jusqu'ici, j'ai surtout connu ceux à qui vous accordez un forfait assez bas, parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer les honoraires classiques d’un avocat.

J’attendais encore de rencontrer le client providentiel.
Celui qui ne discute pas les prix, vous paie tout de suite, vous confie de beaux dossiers et tout cela, sans se dire qu’ils sont probablement trop complexes pour le jeune avocat débutant que vous êtes.

J’ai tout de même passé une sorte d’entretien d’évaluation face à lui et je me satisfais d’avoir, pour l’heure, répondu correctement à ses premières attentes. C’est typiquement le genre de clients qui, s'il est satisfait, peut vous en amener d’autres dans son sillage.

Gageons que si tout se passe comme je l’espère, je saurais, à court ou moyen terme, s’il est facile de concilier les dossiers personnels et ceux que je dois travailler pour le compte du cabinet dans lequel j'exerce.

2 commentaires:

MBP a dit…

Bonjour,

Actuellement élève avocat je m'interroge sur la manière dont il est possible de "capter" une telle clientèle (Hors CO et AJ).

J'ai déjà questionné les avocats du cabinet mais les réponses sont assez vagues et il en ressort qu'il s'agit souvent d'un "coup de chance".

Pourriez vous me faire part de votre vision/expérience à ce sujet.

Cdt,

Maître Spcial a dit…

Je n'ai pas suffisamment d'expérience pour prétendre pouvoir vous donner une réponse qui vaudra quelque chose, mais je suis tenté de vous dire qu'il y a effectivement une grosse part de chance dans le fait d'avoir des clients. Du moins, à nos débuts en tant qu’avocat.

Si je me place dans le contexte d’un avocat qui, comme moi, débute (plus ou moins un an et demi d'expérience), je constate que les clients viennent la plupart du temps grâce à des confrères, des amis ou de la famille.

C'est en cela qu'on dit souvent qu'il y a un facteur chance qui joue pour beaucoup. Il fallait avoir ces amis et cette famille là.

On rencontre aussi quelques futurs clients dans des soirées ou chez des amis. Le fait d'avoir une vraie vie sociale aide énormément. Du coup, on se dit là encore, que la chance y est pour beaucoup. Il fallait être au bon endroit, au bon moment.

Pour les avocats plus expérimentés, c’est un peu différent. Le bouche à oreille, la réputation, la présence à des conférences en tant qu'intervenants ou encore la rédaction d'articles dans des revues, sont autant de moyens de se faire connaître par des clients.

Comme vous pouvez vous en douter, il n'y a pas de recette miracle, sinon tous les avocats l'auraient, depuis longtemps déjà, appliquée avec succès.