mercredi 14 janvier 2009

Le cercle vertueux

Le travail d’un collaborateur réputé comme différent de celui d’un associé (certains prétendant, à tort ou à raison, que ce dernier passe plus de temps à dénicher de nouveaux clients qu’à travailler sur les dossiers du cabinet) est par moment similaire, du moins quant à ses conséquences.

Quand un cabinet se fait connaître auprès de clients potentiels pour son expertise ou son professionnalisme, les associés du cabinet se voient solliciter de toutes parts par lesdits clients. À partir de cet instant, leur boulot consiste à déterminer si le travail demandé est réalisable, si oui en combien de temps et enfin, combien il est raisonnable de facturer ledit travail.

L’effet pervers du bouche-à-oreille en faveur d’un cabinet est qu’il arrive souvent que les dossiers s’accumulent et comme il est de jurisprudence constante que « le travail ne se refuse pas » (surtout en temps de crise), c’est au final les collaborateurs et dans une moindre mesure les associés qui se retrouvent à devoir gérer ce travail « surabondant ».

Ce cercle vertueux ou vicieux (tout dépend de quel côté on se place) a son équivalent chez les collaborateurs.

Quand un associé s’aperçoit qu’un collaborateur rend dans les temps voire plus tôt que prévu un travail correct et soigné, il est tenté de lui déléguer progressivement toujours un peu plus du travail dont il est déjà lui-même surchargé ou qu’il aurait d’ordinaire confié à un autre collaborateur du cabinet. La confiance placée en ce collaborateur a donc pour conséquence directe de lui donner plus de travail sur lequel il se devra d’être irréprochable.

De la même façon que le bouche-à-oreille étroitement lié à l’écho qu’auront eu les affaires ou les dossiers sur lesquels le cabinet est intervenu qui a pour conséquence directe que de nouveaux clients le sollicitent, l’idée qui circulera dans le cabinet que vous êtes efficace dans les dossiers que l’on vous confie aura, à très court terme cette fois, un effet direct sur votre charge de travail.

Ou travailler plus pour gagner plus…d’affaires sur lesquelles travailler…

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