dimanche 26 juillet 2009

En première ligne

Ces derniers temps, il m’arrive de travailler (supervisé en cela par un associé) plus particulièrement pour un client du cabinet. L’état de charge de l’associé qui gère ce client ne lui permet pas de lui répondre directement, alors même que ce client a régulièrement des questions à poser, eu égard aux nombreuses affaires dont il a confié la gestion au cabinet.

Il a été donc été convenu que c’est à moi que ce client doit s’adresser quand il a des questions tenant au suivi de ses affaires.

Le fait d’être l’interlocuteur privilégié d’un client est à la fois grisant et délicat.

C’est grisant parce que j’ai le droit et même le devoir de répondre aux questions, parfois complexes, que me pose le client tout en m’imposant auprès de lui comme un interlocuteur fiable et compétent.

C’est délicat parce que je me sais en première ligne si une erreur est commise ou si quelque chose d’inexact lui est indiqué.

Le fait de prendre en charge un client impose que je tienne donc régulièrement au courant l’associé de ce qui a été convenu avec ce client et de ce sur quoi je me suis engagé auprès de lui, mais aussi que je n’hésite pas à le consulter si j’estime que la question qui m’a été posée dépasse mon champ de compétence ou nécessite l’arbitrage de quelqu’un de plus expérimenté.

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